Les projets

  1. PROJET APEJE WENDBENEDO ZOODO présenté par Casimir OUEDRAOGO
  2. Réunion à Cotonou (Bénin) fin Août 2020
  3. Développement de l’alphabétisation en pays gourmantché et à Koupéla (2016-2018)
  4. Projet d’une savonnerie artisanale dans la région de Fada N’ Gourma
  5. Nous avons réuni les 2000 € sur Ulule !
  6. Enfin un arrêté très favorable à l’association !
  7. Pour suivre les orthophonistes dans leurs missions au BF
  8. Le Festival Folklorique International du Rouergue nous offre une dotation à la construction….
  9. Trois élèves orthophonistes à Zongo et à Tambougou…
  10. Une savonnerie à Bobo Dioulasso

Merci de découvrir ce projet pluriannuel qui est intéressant pour l’association à plusieurs titres… Il concerne essentiellement un soutien en français pour :

  • Les enfants scolarisés à l’école Pouiwindin de Zongo,
  • Les femmes du centre Bangr Zaandé de Zongo (cette année)
  • Six enseignants des centres d’alphabétisation parrainés par notre association (Mesdames Aminata Ouédraogo, Mamounata Tiendrébéogo, Alimata Garikoé, Fatimata Manli, Elisabeth Sawadogo et Monsieur Ousmane Sanga).

 

Association Ortho’Go

N°49273527900019

Présidente : Raphaëlle Quesney

Institut d’orthophonie Gabriel Decroix

Faculté de médecine Henri Warembourg

Pôle formation

59045 Lille Cedex

 

 

Projet de solidarité internationale en

orthophonie au Burkina Faso

Responsable de projet

Marion Bonnaud

Tel : 0624541098

Orthogo.asso@gmail.com

09/07/13 au 08/08/13

Un projet de l’Association Ortho’Go !


Nous sommes Gwenaëlle, Hélène et Marion, trois étudiantes en 3ème année d’orthophonie à Lille et faisons partie de l’association Ortho’Go. Celle-ci a été créée en décembre 2003 par cinq étudiantes de l’Institut d’Orthophonie Gabriel Decroix, en partenariat avec Orthophonistes Du Monde, qui mettait alors en place la première école de formation en orthophonie de l’Afrique de l’Ouest, à Lomé au Togo.

Ses principaux buts sont de :

  • Faire connaître l’orthophonie et développer sa pratique à travers le monde, par la formation, l’information et l’aide au départ des étudiants en orthophonie dans le cadre de missions de solidarité internationale.
  • Proposer une aide humaine ou matérielle aux plus démunis, aussi bien localement
    qu’à l’étranger, en utilisant nos compétences de futures orthophonistes.
  • Informer et sensibiliser sur le handicap et les possibilités de prise en charge.
  • Lutter contre l’exclusion sociale en favorisant l’insertion sociale des personnes handicapées et en luttant contre l’illettrisme.
  • Permettre un échange de savoirs et de points de vue entre les différents professionnels (médecins, infirmières, orthophonistes, kinésithérapeutes…) et nous-mêmes, étudiantes en orthophonie, arrivant en fin de formation théorique.

L’association cherche à inscrire son action dans la durée en proposant une formation du personnel éducatif sur place. Nous apportons et créons du matériel orthophonique adapté à la réalité du terrain et à la culture locale. Nous visons ainsi la pérennisation des savoirs que nous partageons, dans un but d’autonomie des professionnels.

Au cours de ces dix dernières années, Ortho’Go a mené de nombreux projets de solidarité internationale, notamment au Bénin, au Burkina Faso, à Madagascar, au Mali, au Sénégal et au Togo. Certains ont évolué au fil des années, d’autres se sont arrêtés, selon les besoins et demandes des partenaires locaux. Ceci nous a permis d’acquérir une certaine légitimité sur le plan international.

Depuis, les objectifs de l’association se sont élargis. Les étudiantes ont désormais la possibilité de promouvoir des actions humanitaires, toujours dans le cadre d’un projet de solidarité internationale. Ces actions peuvent être réalisées ponctuellement en parallèle des stages orthophoniques ou constituer un projet à part entière. Il s’agit d’agir auprès d’enfants de milieux défavorisés, n’ayant pas ou peu accès à l’éducation. Les étudiantes peuvent ainsi intervenir dans des orphelinats ou des écoles qui ont des besoins, non seulement matériels, mais aussi humains, par exemple.

Cette année, nous sommes treize étudiantes participant à différents projets de solidarité internationale. Notre projet se déroulera donc au Burkina Faso.

« Ouagaphonie 2013 » est un projet pluriannuel, initié en 2009 par cinq étudiantes en troisième année d’orthophonie. Ce projet est né d’un échange entre des associations burkinabèes et les étudiantes de l’association dont les projets se déroulaient dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest depuis plus longtemps. Le constat est alors unanime : la pratique orthophonique est quasi-inexistante au Burkina Faso, pourtant les besoins sont réels. L’orthophonie est parfois mal connue en France alors nous pouvons facilement imaginer ce qu’il en est au Burkina Faso. Les professionnels locaux, soucieux de faire évoluer la situation, ont fait part de leur volonté de s’investir dans nos projets. Ainsi, convaincues que l’apport d’expérience serait réciproque, et qu’il nous serait enrichissant de profiter du point de vue de ces professionnels, notre motivation à mettre en pratique nos connaissances théoriques en orthophonie au Burkina Faso se révèle des plus importantes. Cet échange enrichit notre formation et nous permet d’appréhender l’être humain (et ses pathologies !) d’une façon tout à fait différente. « Ouagaphonie 2013 » aura, nous en sommes sûres, un retentissement positif sur notre future pratique professionnelle et sur la qualité des soins que nous apporterons à nos patients. Nous partagerons d’ailleurs cette bénéfique expérience tant avec notre entourage qu’avec les étudiants de notre institut, au travers de photos, films, carnets de bord, afin d’établir une continuité dans les échanges et de transmettre nos nouveaux savoirs.

Sur place, nous interviendrons tout d’abord au CEFISE, Centre d’Éducation et de Formation Intégrée des Sourds et des Entendants, comprenant des écoles, un service d’audiologie et un service orthophonique en vue de l’épanouissement des personnes déficientes auditives.

Il nous est également important d’aller à la rencontre d’un public désireux d’apprendre la langue française, le champ de compétence de l’orthophonie gravitant essentiellement autour de la notion de communication. Grâce à nos connaissances du langage écrit et oral, nous participerons à des cours d’alphabétisation en partenariat avec l’association Zoodo. Nous serons ainsi amenées à proposer des cours intensifs de français à un groupe d’enseignants exerçant dans différents centres situés de part et d’autres du Burkina Faso, ainsi qu’aux femmes adultes du centre Bangr Zanndé, ce dernier étant implanté à Zongo. Notre séjour se déroulant durant les vacances scolaires, des cours de soutien ou de remise à niveau seront également dispensés aux enfants de l’école de Pouiwindin, à la demande de la directrice, madame Rasmata Badini-Kané.

De plus, il nous paraît capital d’intervenir au « pays des hommes intègres » de manière personnelle, nous immergeant ainsi totalement dans une culture différente de la nôtre. Être confrontées aux problématiques d’un pays en voie de développement et tenter d’y remédier à notre échelle est, d’ailleurs, l’un de nos objectifs. C’est pourquoi nous comptons participer de manière active à la construction deux bâtiments servant à l’alphabétisation des adultes à Tambougou, village localisé près de Fada N’Gourma, et ce, encore une fois, sous l’égide de l’association Zoodo. Un bâtiment ventilé servira à abriter les élèves de la chaleur, l’autre permettra à l’enseignante d’entreposer le matériel.

Qu’en est-il du financement….

Afin de mener à bien leurs différents projet, les adhérents actifs de l’association Ortho’Go mènent tout au long de l’année des activités d’autofinancement : vente de repas à l’institut d’orthophonie, vente d’objets artisanaux africains, soirées étudiantes, vente de chocolats pour Pâques, emballages cadeaux à la période de Noël, vente de carte de vœux, tombola, vide-grenier, vente de gâteaux à la sortie de messe.

D’autre part, nous recherchons activement des financements privés, des mécènes, des partenaires pour des dons de matériels pédagogiques et orthophoniques trop spécifiques pour être achetés sur place. Nous informons également le plus de personnes possible de la réalisation de notre projet dans le but d’obtenir d’autres dons (moustiquaires,…). Enfin, nous participons à des concours récompensant les projets de solidarité.

Ainsi, l’un des projets d’Ortho’Go a soumis sa candidature aux Trophées Solidaires, dans l’espoir d’obtenir le prix du public, qui sera décerné au projet ayant le plus de votes le 14 mars 2013. En votant pour ce projet, vous nous donnerez une chance de réunir des fonds qui seront équitablement répartis entre les quatre projets de 2013. Plusieurs votes par jour sont possibles (un seul, c’est déjà beaucoup pour nous !). Il suffit pour cela d’ouvrir le lien ci-dessous et de cliquer sur l’étoile située la plus à droite, afin de mettre une note de cinq étoiles. Nous remercions d’avance et très chaleureusement toutes les personnes qui prendront le temps de nous aider !

Noter donc le lien suivant :

http://www.trophees-solidaires.fr/projets/seneg-laise

 

Vous pouvez ensuite relire notre projet sur le site des trophées :

http://www.trophees-solidaires.fr/projets/ouagaphonie

 

 

En nous aidant aujourd’hui, vous nous permettez de tendre la main à d’autres !

MARION

 

 

 

 

 

HÉLÈNE

 

GWENAËLLE

 

 

 

 

 

 

Planning prévisionnel :

 

Lundi 

8 juillet

Mardi 

9 juillet

Mercredi 

10 juillet

Jeudi 

11 juillet

Vendredi 

12 juillet

Matin Arrivée à Ouagadougou Stage au  

CEFISE*

Stage au  

CEFISE*

Stage au 

CEFISE*

Stage au 

CEFISE*

Après-midi Cours de soutien  

à l’école de Pouiwindin

Cours de soutien 

à l’école de Pouiwindin

Cours de soutien à l’école de Pouiwindin Cours de soutien à l’école de Pouiwindin

 

 

Lundi 

15 juillet

Mardi 

16 juillet

Mercredi 

17 juillet

Jeudi 

18 juillet

Vendredi 

19 juillet

Matin Stage au CEFISE* Stage au CEFISE* Stage au CEFISE* Stage au CEFISE* Stage au CEFISE*
Après-midi Stage de français au centre Bangr Zaandé Stage de français au centre Bangr Zaandé Stage de français au centre Bangr Zaandé Stage de français au centre Bangr Zaandé Stage de français au centre Bangr Zaandé

 

 

Lundi 

22 juillet

Mardi 

23 juillet

Mercredi 

24 juillet

Jeudi 

25 juillet

Vendredi 

26 juillet

Matin Stage de français pour les professeurs de Zoodo
Après-midi

 

 

Lundi 

29 juillet

Mardi 

30 juillet

Mercredi 

31 juillet

Jeudi 

1er août

Vendredi 

2 août

Matin Aide à la construction du bâtiment de Tambougou
Après-midi

 

Lundi 

5 août

Mardi 

6 août

Mercredi 

7 août

Jeudi 

8 août

Matin A définir Retour en France
Après-midi

 

*Le CEFISE est une école et un collège pour sourds et malentendants situé dans le secteur 7 de Ouagadougou.

 

LES BONNES NOUVELLES SONT TOMBÉES :

Bonsoir !

Nous avons officiellement remporté le prix du public pour notre association. Le prix sera réparti entre nos quatre projets, c’est une excellente nouvelle !

Nous comptons acheter nos billets d’avion cette semaine et nous ne manquerons pas de vous en tenir informé. Encore merci de toute votre aide, vous pouvez remercier tous vos adhérents de notre part ! Ce sont des champions du vote !

Bonne soirée et à très vite,

Marion, Hélène, Gwenaëlle

AUTRE MESSAGE :

Bonsoir !

Comment allez-vous ?

Ça y est, la remise des prix des Trophées solidaires a eu lieu. Nous avons bel et bien obtenu le prix du public pour le projet au Sénégal. En plus, nous avons obtenu un prix supplémentaire pour le projet au Bénin, décerné par l’Unicef. C’est une très belle surprise et une belle récompense pour nous toutes !

Je vous transmets une photo de la remise des prix. Nous n’y étions pas personnellement puisque notre projet n’y étais pas invité, mais il s’agit d’une des membres de notre association, Ortho’Go, projet Sénégal.

En espérant que cela vous convienne, les organisateurs de la remise des prix n’en ont pas publié d’autres.

Bonne soirée, et à très vite,

Marion, Helene, Gwenaëlle

 

Vous pourrez vous rendre directement sur le site des trophées où les élèves orthophonistes reçoivent des compliments bien mérités :

 

 

http://www.trophees-solidaires.fr/articles/2013/03/les-laureats-des-trophees-solidaires-2013

http://www.trophees-solidaires.fr/articles/2013/03/petit-appercu-de-la-soiree-de-remise-des-prix

 

Cela nous fait chaud au cœur de voir, à quel point, ces jeunes inscrivent leurs formations et leurs savoir-faire en solidarité avec les populations des pays de l’Afrique de l’ouest (Sénégal, Bénin, Togo et Burkina Faso)… BRAVO et MERCI !

Parce que l’autonomie des familles passe par la création d’emplois, nous portons beaucoup d’espoir dans le projet de création d’une savonnerie artisanale à Bobo Dioulasso. Ce projet est porté par un couple d’adhérents. Corinne et Christian de Montpellier ont avancé déjà dans la collecte de dons et nous avons toutes les raisons de vous le présenter avec optimisme.

SAVONNERIE DU CENTRE DE ZONGO

 

SOMMAIRE

 

1.PROJET DE SAVONNERIE à BOBO DIOULASSO

 

  • LE « KARITE » et SES ATOUTS

 

  • DESCRIPTIF DU PROJET

 

  • BUDGET PREVISIONNEL
  •  

2. COMMENT NOUS AIDER ?

 

  1. PROJET DE SAVONNERIE à BOBO DIOULASSO

« Zóodo » a mené pour le centre de «BANGR ZAANDE», une expérience similaire.

L’achat de matériel professionnel de savonnerie à permis aux collaborateurs et aux femmes alphabétisées du centre, de développer une activité artisanale.

Ce savon naturel remporte un réel succès sur les marchés locaux mais aussi en France !

Les conséquences favorables sont nombreuses… la production locale est mise en avant, les habitants du village reprennent confiance en leurs capacités de produire, les sommes générées assurent un complément de revenu aux familles.

 

  • LE « KARITE » et SES ATOUTS

Le « karité » qui en dioula (langue locale) signifie « VIE », pousse à l’état sauvage. Cet arbre ne demande pas d’attention particulière et possède l’avantage d’être exploité dans son intégralité.

L’écorce est utilisée en médecine traditionnelle (griffures, coupures, maladie infantile), la coque de la noix est un « anti moustique » redoutable, la noix une fois pressée produit une huile végétale utilisée dans la cuisine traditionnelle ou bien dans la fabrication de produits cosmétiques.

 

Cette richesse est fragile… l’arbre ne se cultive pas ou peu, (quelques expérimentations sont en cours).

Dans un pays où il existe une réelle pénurie des ressources d’énergie gratuites, ces arbres sont souvent coupés pour servir de bois de chauffe. Par ailleurs ils sont aussi sacrifiés dans le but d’augmenter les surfaces cultivables.

Il est impératif de sensibiliser la population à la préservation des arbres sur pied, en dépend, l’avenir des villages, des familles, des enfants…

 

Le beurre de « Karité » a de multiples propriétés dont la plus recherchée est son pouvoir hyper hydratant et assouplissant de la peau.

Méthode traditionnelle de fabrication du beurre de « Karité »

Les femmes récoltent les fruits de karité mûrs c’est-à-dire lorsque les fruits sont à terre. La récolte (exclusivement féminine) à lieu de mai à aout.

Les fruits sont alors sélectionnés puis lavés à la main par les femmes.

Ensuite à lieu le dépulpage, les fruits sont débarrassés de leur pulpe pour ne garder que les noix.

Les noix sont alors bouillies puis séchées au soleil.

Puis, le concassage des noix au pilon qui permet d’obtenir l’amande. Les amandes sont alors séchées et prêtes pour leur transformation en beurre (environ 50% de matière grasse).

Elles sont ensuite torréfiées, puis pilonnées, ce qui permet d’obtenir une pâte épaisse.

La pâte de karité est alors mélangée à de l’eau et brassée longuement à la main.

On réchauffe ensuite ce liquide pour faire tomber les impuretés et faire remonter l’huile de karité.

Il ne reste plus qu’à récupérer l’huile de karité et la laisser refroidir pour former des blocs de beurre purs. Ces blocs sont de couleur jaunâtre.

 

RECETTE DU SAVON AU BEURRE DE KARITE A ECRIRE

 

« La première tâche consiste à ramasser les noix. Elles sont d’abord grillées, puis broyées dans un moulin. Les femmes les malaxent ensuite avec de l’eau jusqu’à obtention d’une pâte homogène. Le travail se fait à deux ou trois en même temps, à la main,  penchées autour d’une grosse bassine, jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Opération fatigante, vue la forte chaleur et nécessitant beaucoup d’énergie. Aussi est-il indispensable de se relayer souvent.

Cette étape terminée, il faut mettre cette pâte à cuire sur le feu de bois dans une marmite imposante, en remuant de temps en temps.Le beurre est obtenu quand le mélange est devenu jaune clair et liquide. Il est alors filtré pour en éliminer toutes les impuretés. Une fois refroidi, il peut être utiliséà la fabrication du savon.


Les femmes mélangent alors de la soude avec de l’eau et un parfum (aloe vera, huile de neem) jusqu’à obtention de la bonne densité, mesurée avec soin. La solution est ensuite ajoutée au beurre de Karité dans un malaxeur actionné manuellement. La réaction est presque immédiate. Le beurre liquide se fige au contact du mélange, le malaxeur termine le travail juqu’à ce que la pâte à savon devienne homogène.

Elle est alors versée dans un moule, puis découpée en morceaux de 250G. La marque « ZOODO pour Bobo Dioulasso ZONG TENGA  pour le centre de ZONGO » y est imprimée. Il ne reste plus qu’à laisser sécher les savons pour que les blocs durcissent.

Dans les pays africains, le beurre de karité sert à la cuisine comme corps gras ou comme substitut du cacao dans l’industrie chocolatière. Mais il est aussi, beaucoup utilisé en cosmétique. Ces vertus sont maintenant connues et reconnues hors du continent africain !

 

Le VRAI beurre de karité se présente sous une forme solide, il n’est pas applicable. Il faut le faire fondre dans la paume des mains pour le transformer en substance huileuse avant toute utilisation.

 

  • Pour le corps : vertus hydratantes pour les peaux sèches, les coups de soleil mais aussi, en prévention des vergetures. Il est également utilisé pour ses vertus relaxantes (bien être musculaire). Il peut être désinfectant et cicatrisant.
  • Pour les cheveux : un masque capillaire redonne éclat et tonicité aux cheveux.
  • Pour le visage et les lèvres : protection des lèvres gercées, après- rasage naturel. Il redonne souplesse à la peau et permet de prévenir le développement et le creusement des rides.

 

  • DESCRIPTIF DU PROJET

 

Le Karité est une véritable richesse pour les Burkinabès.

C’est traditionnellement aux femmes que revient la fabrication du beurre et des savons.

Les hommes ne s’occupant généralement, que du transport et de la commercialisation « industrielle ».

 

Le but du projet est de créer une unité de production dans le quartier défavorisé de OUEZZINVILLE à Bobo Dioulasso.

L’amélioration des conditions de vie des familles passe inévitablement par une activité génératrice de revenus mais aussi par l’apprentissage.

Au Burkina Faso, la majorité des personnes analphabètes sont des femmes (90% environ). Trop tôt les jeunes filles sont retirées du parcours scolaire pour les marier. Aussi, notre projet s’adresse en priorité aux femmes et jeunes filles.

 

Nous veillerons à ce que les femmes participant à l’activité de la « savonnerie » participent aux cours d’alphabétisation proposés. Il nous semble important pour le bon fonctionnement du projet que les différents acteurs se comprennent et perpétuent la connaissance et les techniques aux nouvelles générations.

Même si l’objectif n’est pas de développer une activité industrielle… quelques normes garantes de qualité seront appliquées et suivies.

Un minimum de connaissances s’imposera également pour assurer la valorisation et la vente des produits fabriqués.

 

La mise en commun du travail, des connaissances, mais aussi une volonté collective de réussir, permettra à ce « groupement » de femmes d’améliorer leur situation économique.

Les connaissances techniques et les capacités d’organisation acquises sur leur lieu de travail auront inévitablement un impact dans leur vie quotidienne et par conséquent sur l’éducation de leurs enfants.

 

 

  • BUDGET PREVISIONNEL

 

Le projet se déploie en cinq étapes:

  1. Réalisation du mur d’enceinte du terrain qui accueillera le hangar de production (sécurisation des matériaux destinés à la construction du hangar)
  2. Construction du hangar de production
  3. Achat du matériel nécessaire à l’unité de production
  4. Achat des matières premières équivalentes à deux productions
  5. Formation aux techniques des salariées
  6. Communication & commercialisation

 

 


Pour mémoire : 1 928 000 Francs CFA = 2936 €

617 800 Francs CFA = 940 €

149 000 Francs CFA = 227 €

2. COMMENT NOUS AIDER ?

Tous les dons sont déposés sur le compte bancaire de l’association en France.
Ils ne sont transférés sur le compte bancaire au Burkina qu’après demande de l’équipe Burkinabé et acceptation de celle-ci par Jean-Marc et Anne-Marie.
Sur place, les fonds ne pourront être retirés que par les trois coordonateurs, ceci, afin d’éviter d’éventuels dérapages.

Il n’y a pas de « petits dons », le moindre euro offert à l’association est utilisé à bon escient.
Pour avoir un ordre d’idée, 1euro permet d’offrir 4 repas dans une cantine scolaire.
Ce repas qui bien souvent, sera le seul et unique de l’enfant durant toute sa journée… Par conséquent nous acceptons tous les dons quel que soit le montant.

Vous pouvez réaliser votre don par chèque libellé à l’ordre de « association ZÓODO ».

Si vous êtes une entreprise ou un particulier,
Sur simple demande, nous vous délivrerons, le reçu fiscal qui vous permettra d’effectuer de vos impôts la déduction fiscale en vigueur.

Nous ne manquerons pas de faire un retour commenté du projet à l’ensemble de nos donateurs, pour cela merci de nous retourner par courrier ou email la fiche de renseignement ci jointe.

Le président, le bureau et tous les adhérents « ZÓODO » vous remercient vivement pour votre soutien et vous invite à suivre nos différentes actions sur le site internet de l’association :

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