Est-ce que le désir de vivre et d’avancer malgré la situation régionale précarisée par le péril terroriste sont en train de triompher ? Les nouvelles sont encourageantes dans les trois centres du Gourma.
Aussi bien à Huntandenni :
Binadeni :
Que Diabo :
Les apprenants et leurs trois enseignantes sont sérieusement au travail !
Il fallait les dons généreux d’adhérents solidaires pour que les achats de fournitures réalisés donnent de l’enthousiasme à tous, enseignantes et apprenants pour que tous se remettent au travail !
Grâce aux dons qui nous parviennent régulièrement nous pouvons les encourager et des grands mercis chaleureux nous arrivent du Gourma
Nous vous remercions pour votre solidarité et votre fidélité ! Amitiés à tous.
Jean-Marc & Anne-Marie Bruel
Pour Zoodo France.
Au début de cette année 2023 le nombre de déplacés en interne au Burkina Faso a dépassé les 2 Millions. Ces personnes chassées de leurs villages par les terroristes islamistes viennent grossir la population des grandes villes. Un flot impressionnant de familles qui ont tout perdu essaie de recommencer à vivre à Bobo Dioulasso.
Les travailleurs sociaux et animateurs des centres de loisirs des différents quartiers, dont Casimir Ouédraogo, Responsable National de Zoodo Burkina, multiplient les initiatives pour accueillir les enfants déplacés désœuvrés en cette période de vacances scolaires.
Le patrimoine culturel et l’histoire du peuple Bobo est mis à l’honneur. L’APEJ ZOODO s’impose au tout premier plan par sa dynamique.
Les informations et les constats de Casimir nous renseignent sur le sérieux de sa démarche : « Nos initiatives sont destinées aux Burkinabé et il faut présenter et détailler notre histoire et notre culture aux enfants dès leur jeune âge. Nos concitoyens s’y intéressent aussi. Nos initiatives commencent à porter leurs fruits. Nous bénéficions actuellement de subventions prévues pour le secteur associatif. Puisque nous ne devons plus attendre les touristes venus de l’extérieur nous nous consacrons désormais aux besoins internes de notre pays ET NOUS NE PERDONS PAS L’ESPOIR EN DES LENDEMAINS MEILLEURS POUR NOTRE CHER FASO «
De visites de musées à celles de monuments historiques, Casimir, aidé de mamans et d’étudiants bénévoles, organise des journées découvertes qui passionnent les enfants et les préparent concrètement aux cours d’histoire de la rentrée.
Au programme de ces activités de vacances, il y a aussi :
La visite de la Grande Mosquée connue internationalement.
Des excursions aux sites naturels classés :
MERCI CASIMIR !!!
Nos chaleureuses félicitations pour ton amour de la jeunesse et de ton pays. Continuez de vous battre pour des lendemains meilleurs dans votre cher Faso. Donne nous de vos nouvelles !
Nous serons présents aux rendez-vous des défis de la rentrée. Amitiés à tous.
Jean-Marc & Anne-Marie Bruel
Pour Zoodo France
En dépit du péril terroriste, les cours au village de Diabo avec comme enseignante, Tani Odagou ont débuté depuis le début du mois d’avril.
Les cours sont poursuivis dans une ambiance studieuse et les élèves progressent rapidement.
Marie Idani gère le centre de Binadéni. Les élèves en plus des cours d’alphabétisation y pratiquent l’activité couture qui leur offre un petit complément de revenus.
Il y a enfin le centre du village de Huntaandeni dirigé par Nafissatou Toguyéni qui est également Coordinatrice des centres du Gourma.
Voici les élèves du centre au grand complet, le jour de la venue de Monsieur l’inspecteur de l’enseignement Informel.
Le courage de ces enseignantes est admirable et nous les soutenons en fonction des moyens que vous nous donnez. Nafissatou, Marie et Tania vous remercient et nous avec elles.
Amitiés à tous.
Jean-Marc & Anne-Marie Bruel
Pour le Bureau de Zoodo
Des nouvelles inquiétantes nous arrivent de la Province du Gourma.
Je demandais à Nafissatou Toguyéni si, comme entendu entre nous, elle avait pu se rendre au nouveau centre de Diabo pour y prendre des photos. Sa réponse nous alerte ce matin :
« Bonjour, je n’y suis pas allée par ce que il y avait eu une attaque du village voisin non loin de Diabo c’est Bounpia, Ils ont tué 6 personnes et attrapé 13 personnes. Les villageois se sont enfuis donc il faut que j’attende deux jours pour voir, merci beaucoup pour votre compréhension. Je vous embrasse. »
Avec Jean-Marc nous lui avons déconseillé de se déplacer. Nafissatou
peut avoir des nouvelles en appelant sa collègue Tani.
Nous lui avons conseillé de trouver quelqu’un dans ce village qui ait un portable et prenne des photos, qu’elle pourra se les faire envoyer c’est moins dangereux !
Province du Gourma : « Le climat sécuritaire connait une dégradation accélérée », s’inquiètent les autorités.
Depuis huit ans, le Burkina Faso est en proie à un problème sécuritaire sans précédent. N’épargnant à ce jour aucune région du territoire national, le phénomène apparaît néanmoins plus accentué dans certaines régions, dont celle de l’Est.
Les terroristes continuent de semer la panique, la terreur et la désolation au sein des populations.
L’on assiste depuis lors à des attaques tous azimuts, entrainant ainsi une confusion totale chez les populations. Entre tueries et destructions quasi-systématiques de biens, les populations fuient, sans pouvoir enterrer leurs morts.
Ainsi, des quartiers et des hameaux du Gourma se sont vidés de leurs populations.
Au total, ce sont des dizaines de milliers de personnes qui arrivent à Fada N’Gourma. Si certains peuvent être accueillis par des parents, amis et personnes de bonne volonté, la grande majorité de ces déplacés forcés se retrouvent dans la nature, en quête de gite et sans pitance.
Les villages reculés où sont implantés deux des trois centres restent indemnes. Ceux de Huntaandeni et de Binadéni. Nafissatou garde son esprit positif et continue d’y croire et nous avec elle.
Nous ne manquerons pas de vous donner des nouvelles fraîches dès qu’elles nous parviendront. Amitiés à tous.
Depuis le 21 mars nous suivons les travaux du bâtiment qui va permettre à l’école de Dafra, à la périphérie de Bobo Dioulasso, d’accueillir dans des conditions correctes la foule d’enfants réfugiés venus des provinces en proie au terrorisme.
A distance, nous avons vu le bâtiment sortir de terre et croître.
En date du 7 mai Casimir Ouédraogo, le Responsable des centres du Burkina Faso, nous a envoyé des photos des travaux pratiquement terminés :
Vous suivez les efforts des Burkinabè pour faire face au développement du pays. Nous apprécions votre fidèle soutien depuis dix-huit ans.
Nous vous demandons de soutenir Mme SANOU Florence, la Directrice de l’école, en lui permettant d’acheter le mobilier scolaire pour que les classes soient opérationnelles pour les cours de soutien et de révision des vacances. Son équipe et elle-même, vous remercient chaleureusement pour vos marques de solidarité concrète qui leur sont parvenues depuis quatre mois.
Amitiés à tous.
Jean-Marc & Anne-Marie Bruel
Pour le Bureau de l’Association ZOODO