Bonjour et meilleurs vœux à tous,
Ces quelques mots pour vous dire que la situation empire au Burkina.
Les implantations de Zoodo ne sont pas encore directement impactées.
Nous y avons largement contribué à l’ alphabétisation et au développement économique,( machines à coudre, savonneries… etc,)
Nous nous sommes faits titrés sur les terrains que nous occupons.
Merci au Rotary de Balma pour son effort financier plus que significatif, merci au « Club en Formation » pour sa contribution .
Notre Président et la Secrétaire de Zoodo souhaitent se rendre au plus prés, et se pré- positionneront au Bénin pour recevoir des représentants des huit centres d’alphabétisation qui recevaient 302 élèves au pointage du mois d’octobre.
En ce qui me concerne pour le Rotary de Balma avec un couple de membres du club, nous allons poser notre 2 ème machine à faire de l’eau potable sur un des villages flottants du Tonlé Sap au Cambodge , date prévisionnelle 17 janvier 2020.
Les Burkinabés m’ ont réclamé plusieurs fois en visite d’ inspection au Burkina….Il n est plus temps, même Ouaga est dangereuse pour un blanc.
Nous n’ avons rien à regretter de ce que nous avons fait.
Chacun de vos euros a été investi sur place, nul frais généraux ou de gestion.
Chaque membre de Zoodo , comme du Rotary finance son déplacement.
En attendant de meilleures nouvelles
Bien à vous tous
Bernard Farjounel
Wait and See
A l’heure de la rentrée, l’école redevient un point de rencontre du quartier de Zongo plein de vie et d’espoir pour les enfants du quartier dont les parents arrivent à payer les scolarités.
Il y a aussi 42 enfants et adolescents parrainés, grâce à la générosité et au soutien des marraines et parrains.
42 enfants fréquentent l’école Pouiwindin. Voici la répartition :
5 en CP2 , 2 en CE1 ,4 en CE2 , 6 en CM1 , 6 en CM2 .
Et au collège : 3 en 6ème , 9 en 5ème , 5 en 4ème , 2 en 3ème .
Les parrains marraines prévoient également dans leurs versements des scolarités une contribution pour les fournitures scolaires.
A l’heure de la distribution, les enfants sont équipés pour pouvoir commencer leur année scolaire dans de bonnes conditions.
Les enfants de l’école primaire et les collégiens sont équipés.
Les grands collégiennes sont présentes lors de la distribution. Nous constatons avec plaisir qu’elles sont devenues de belles jeunes filles.
Nous savons que les parrains et les marraines vont chercher à reconnaître leurs protégés. Ils sont là et ils savent ce qu’ils vous doivent et vous remercient chaleureusement.
Rappel de Mireille Gilles-Farges, Secrétaire adjointe aux parrainages :
Avec Mme Badini nous sommes constamment en relations au sujet des enfants.
Si un évènement se produit dans une famille ou un problème particulier avec un enfant parrainé, je transmets l’information au parrain ou à la marraine et ensemble nous voyons comment résoudre le problème.
Afin que vous puissiez suivre vos petit.e.s « protégé.e.s », chaque trimestre Mme Badini m’envoie les bulletins et les lettres des enfants. Souvent il y a du retard mais nous les recevons toujours (les délais d’acheminements dans un sens ou dans l’autre peuvent être très longs).
En retour, l’envoi groupé des lettres de votre part se fait régulièrement. Je vous préviens assez tôt par courriel et un petit rappel quelques jours avant la date prévue…
Il est important de me signaler tout changement d’adresse mail ou postale.
Le Bureau de Zoodo remercie les 132 adhérents qui permettent à l’Association d’avancer sur le terrain. Les effectifs restent stables 132 donateurs et 17 donateurs importants qui ne sont pas adhérents portent les effectifs du listing à 148 inscrits hier 9 novembre 2019.
Bénéficiant du quorum avec cinquante-huit procurations et quinze présents nous avons pu procéder à l’Assemblée Générale
UNE ASSOCIATION OFFICIELLE AU BURKINA
BENWÉNEDO ZOODO BURKINA
La déclaration officielle d’une association burkinabé marque notre volonté de promouvoir l’indépendance et le développement social des femmes et la promotion de la culture burkinabé. Elle nous permet également de travailler à la mise en œuvre des missions centrales de ZOODO :
Encourager un esprit d’entraide et de solidarité entre les femmes.
Favoriser l’épanouissement de la femme à travers l’alphabétisation et des activités génératrices de revenus décents.
Participer à la lutte contre les fléaux sociaux que sont les grossesses indésirées, les violences conjugales, la pratique de l’excision, les maladies sexuellement transmissibles et le VIH/sida.
Conduire un travail de réflexion et de prévention sur ces derniers sujets fait partie du travail social et les gouvernements burkinabè successifs promeuvent des démarches de ce type. C’est un travail à réaliser au plus près des femmes et je demande aux responsables des centres de se rapprocher des autorités compétentes dans le but d’organiser des campagnes de sensibilisation.
Le Bureau de Tiggs-Taab s’occupe de présenter le récépissé de déclaration aux autorités et veille à la déclaration officielle des centres auprès du Ministère de l’Enseignement Informel.
Nous renouvelons notre confiance à Benwénedo Zoodo Burkina et à l’ensemble du nouveau Bureau qui nous rend des comptes au fil des semaines. Nous avons souhaité passer par un seul Trésorier, Arsène Kaboré qui est directeur technique des centres d’alphabétisation. C’est plus clair et plus simple. Nous recevons des comptes à un niveau global et non fragmentés, plus conformes à la réalité. Arsène reçoit l’ensemble des indemnités et le financement du développement des 8 centres d’alphabétisation. Nous nous sommes entendus courant juin sur son indemnisation de Trésorier Général (40 000 FCFA soit 61 € mensuels).
Le Bureau de Zoodo Burkina a mené à bien les travaux financés par le Rotary Club de Toulouse Balma (6500 €) qui a permis de doter de locaux neufs le centre de Huntaandeni (région du Gourma) et de construire à Zongo une classe ce couture équipée de 12 machines à coudre. La classe de couture de l’école de la deuxième chance finit de s’organiser car après les inondations des locaux à la saison des pluies qui se termine, les machines aux couvercles en bois sont restées à l’abri car les locaux du centre ont été régulièrement inondés.
RAPPORT D’ACTIVITES : RÉALISATIONS 2018-2019
PARRAINAGES D‘ENFANTS ET DE JEUNES
Parrainages 2019 – 20
L’association Zoodo parraine, grâce à la générosité et au soutien des marraines et parrains 47 enfants et adolescents.
42 enfants sont à l’école Pouiwindin dont voici la répartition :
5 en CP2 , 2 en CE1 ,4 en CE2 , 6 en CM1 , 6 en CM2 .
Et au collège : 3 en 6ème , 9 en 5ème , 5 en 4ème , 2 en 3ème .
A la rentrée scolaire le 1er octobre (et toute la première semaine) un seul enfant parrainé ne s’est pas présenté à l’école. Le parrain a été averti et l’enfant rayé de la liste.
Les classes d’examens (CM2 et 3ème) avaient déjà repris les cours depuis début septembre.
Il y a eu beaucoup de cas de palud en ce début d’année scolaire.
Avec Mme Badini nous sommes constamment en relations au sujet des enfants.
Si un évènement se produit dans une famille ou un problème particulier avec un enfant parrainé, je transmets l’information au parrain ou à la marraine et ensemble nous voyons comment résoudre le problème.
Afin que vous puissiez suivre vos petit.e.s « protégé.e.s », chaque trimestre Mme Badini m’envoie les bulletins et les lettres des enfants. Souvent il y a du retard mais nous les recevons toujours (les délais d’acheminements dans un sens ou dans l’autre peuvent être très longs).
En retour, l’envoi groupé des lettres de votre part se fait régulièrement. Je vous préviens assez tôt par courriel et un petit rappel quelques jours avant la date prévue…
Il est important de me signaler tout changement d’adresse mail ou postale.
15 enfants et jeunes sont parrainés ailleurs :
4 venants de Pouiwindin continuent leurs études au lycée : 2 en seconde et 2 en première. J’ai demandé que leurs bulletins et des courriers nous parviennent régulièrement.
2 ont un soutien à cause d’un handicap (cours de musique pour l’un, soins pour l’autre)
2 élèves qui étaient faibles scolairement suivent une formation couture sur 2 ans.
1 enfant a besoin d’un soutien psychologique (c’est bénéfique, elle va beaucoup mieux)
5 parrainés depuis longtemps, sont dans d’autres écoles ou villages (difficiles de les suivre).
1 petite orpheline de sa maman (deux marraines aident la nourrice).
Encore un grand MERCI aux parrains-marraines pour vos engagements auprès de ces enfants, sans vous ils n’auraient pas eu cette chance d’aller à l’école, d’étudier et nous l’espérons, avoir une vie meilleure.
A l’école Pouiwindin, la directrice Mme Badini et les Enseigant.e.s vous sont TRES reconnaissants.
Mireille Gilles-Farges
ACTIVITÉS À OUAGADOUGOU
NOUS AVONS UNE INTERLOCUTRICE A ZONGO :
Nous sortons à peine de difficultés administratives puisque nous avons découvert au printemps que la parcelle sur laquelle nous avions construit le centre en 2007/2008, n’appartenait pas officiellement à l’association qui avait été abusée (parcelle vendue 4 fois). Remarquablement défendus par Maître Abraham COMPAORÉ, nous avons pu garder le centre dont l’existence soutenue par la municipalité est désormais officielle. L’avocat a pu obtenir que les bâtiments ne soient pas démolis lors des travaux de lôtissement du quartier qui débutent.
Madame Aminata Ouédraogo première enseignante recrutée en 2008, elle est secondée par Mamounata Tiemdrébéogo et Alimata Garikoé. Elles ont poursuivi leurs missions pendant l’année 2018-2019 et interviennent auprès de 43 mamans demandeuses de l‘école Pouiwindin, des femmes et jeunes filles du quartier. Un des axes de travail des enseignantes sera de fidéliser 18 élèves moins assidues. MERCI DE LE SIGNALER.
Le centre a été doté d’une école de la deuxième chance de 24 jeunes femmes et jeunes filles grâce à la dotation du Rotary de Balma dans la région toulousaine.
Les activités ont été fortement perturbées par les inondations qui ont touché les bâtiments. Les douze machines à coudre n’ont pas pu être installées dans les locaux et la monitrice de couture LOUISE BIGLOGA n’a pas pu rentrer pleinement dans ses fonctions.
Nombre d’élèves : 67
ACTIVITÉS À BOBO DIOULASSO
Nombre d’élèves : 51
Les enseignantes de Bobo Dioulasso Elisabeth SAWADOGO et Sara TRAORÉ avancent main dans la main. Elles sont aidées dans leur travail de rapport par Casimir OUEDRAOGO qui garde contact avec le Bureau de ZOODO France.
Depuis mars 2016, Élisabeth Sawadogo, enseignante depuis 8 ans auprès des femmes de Ouezzinville, a installé une unité d’alphabétisation et de savonnerie dans sa propre cour au secteur 25 de Bobo. Notez que les installations offertes sont parfaitement adaptées : une grande cour ombragée, un bâtiment indépendant éclairé en cas de pluie, un grand auvent en béton dont nous avons eu juste à revoir l’étanchéité. Les bancs, un bureau et la plupart du matériel de savonnerie existaient déjà à Ouezzinville.
Autre fidèle collaboratrice des centres, Honorine Kombou qui aide au recrutement et à la savonnerie.
Suite au décès de Rachel Saudré en octobre 2018, le second poste d’enseignante a été confié depuis janvier 2019 à Sara TRAORÉ, enseignante diplômée en alphabétisation des adultes en dioula et français. Elle a commencé les cours de première année dans le quartier de Bindougousso où il y a d’importantes demandes. L’Association l’a aidée à couvrir un bâtiment de sa cour où ont lieu les cours et les activités de la savonnerie.
ACTIVITÉS DANS LE GOURMA
Nombre d’élèves : 154
GOMOORÉ. Nouveau responsable du centre : Léon Tankoano aidé dans sa tâche par Hélène Dabilgou qui supervise les activités génératrices de revenus (savonnerie, tissage). Un gardien, Mahamadou Bikinega, a été embauché au mois de mars 2016 car le centre de Gomooré est richement pourvu en matériel à protéger.
TAMBOUGOU Fatimata Manli y poursuit l’enseignement du mardi au jeudi soir. Les villageois lui ont construit une case car la durée du trajet à vélo depuis Fada N’Gourma est d’une heure.
YAMBA Les cours sont dispensés par Tani Odagou. Ils ont commencé en mars 2019 dans une salle prêtée par la municipalité. Réussite à l’examen 30 sur 38.
HUNTANNDENI Les cours sont dispensés par Nafissatou Toguyéni dans des locaux neufs pour 46 élèves.
KALWENGA RÉGION DE KOUPÉLA
Nombre d’élèves : 30
Sur le plateau mossi entre Ouagadougou et Fada N’Gourma, une unité d’alphabétisation a été créée dans une classe équipée existant dans un village des environs de Koupéla, KALWENGA, par un enseignant Paul Silga bien connu des adhérents depuis 2005. L’enseignementa commencé en janvier 2016, 5 jours sur 7 matin et soir, auprès de trente femmes très motivées.Forte demande de matériel de savonnerie.
RÉCAPITULATIF
ALPHABÉTISATION DES ADULTES :
Sont parrainés par ZÓODO 10 enseignants qui alphabétisent au total 302 élèves.
À ZONGO banlieue de OUAGADOUGOU : Enseignantes en MOORÉ.
Aminata OUEDRAOGO et Mamounata TIEMDRÉBÉOGO et Alimata GARIKOÉ
Cours du soir et cours du jour : 43 élèves ( 18 peu régulières)
École de la deuxième chance : 24 élèves
À BOBO DIOULASSO : Enseignantes en DIOULA
Secteur 25 : Élisabeth SAWADOGO 24 femmes alphabétisées et en savonnerie
Secteur 17 :Sara TRAORÉ 27 élèves alphabétisées et en savonnerie
DANS LA RÉGION DE FADA N’ GOURMA : Enseignants en GOURMANTCHÉMA
Village de Gomooré :Léon TANKOANO 36 élèves
Village de Tambougou : Fatimata MANLI deuxième année 34 élèves
Village de Huntaandeni : Naffissatou TOGUYÉNI première année 46 élèves
Village de Yamba : Tani ODAGOU 38 élèves en première année
Total : 154 élèves
À KALWENGA (KOUPÉLA)
Paul Silga : 30 élèves
AU 30 OCTOBRE 2019 : 302 élèves
RAPPORT D’ORIENTATION
Dans le climat actuel, les activités des centres sont poursuivies et dans les mois qui viennent nous voudrions soutenir la poursuite des activités et la pérennité des huit centres. Les temps ne sont plus au développement !
LE BUREAU DE L’ASSOCIATION (exercice fin 2019–2020)
° Président : JEAN-MARC BRUEL
domicilié à Asplos- Gelle 12700 CAUSSE ET DIÈGE
° Vice Président : JEAN DA PIEDADE
- Trésorier : KAREL FAILLE
- Secrétaire : ANNE-MARIE BRUEL-FAILLE Chargée du développement des projets d’alphabétisation pour adultes au BF
- Secrétaire adjointe aux parrainages : MIREILLE GILLES-FARGES
Le nouvel entrant du Bureau :
- Trésorier Adjoint JAN KAYSER Soutien technique pour le travail de comptabilité informatique. Opérations BNP Figeac lors des absences des Bruel.
– Personnes ressources et/ou chargées de missions :
– NATACHA KOUMAN QUEZEL Chargée de communication avec le B.F Travaux de couture
– MOUSSA ABDA bijoutier Touareg chargé de mission soutien lors des festivals de l’été.
– CÉCILE HERBECQ et SALIHA ZEROUALI ont souhaité s’investir dans l’aide aux marchés et festivals et nous les remercions pour leur engagement. Cécile s’occupera de la tenue des marchés en Aveyron et Saliha à Toulouse avec des projets d’organisation de vide-greniers au nom de l’association ZOODO et de sa propre association Second Souffle.
–
Les résultats financiers recettes et dépenses englobent deux périodes pour reprendre en comparatif les périodes précédentes :
De mars 2018 à mars 2019 : remis au Burkina Faso : 32 349 €
D’avril 2019 à octobre 2019 : remis au Burkina Faso : 7740 €
Nous nous tenons à la disposition des adhérents pour répondre à leurs éventuelles questions.
Amitiés à tous.
Jean-Marc et Anne-Marie Bruel
Président et Secrétaire de l’association ZOODO
Le secteur agricole au Burkina Faso constitue une composante essentielle de l’économie du pays. Il contribue pour 35% au produit intérieur brut du pays et emploie 82% de la population active. Malgré tous les efforts du gouvernement conséquents depuis son indépendance, la sécurité alimentaire n’est pas régulièrement assurée d’une année à l’autre. La pauvreté demeure élevée dans les zones rurales où l’agriculture et ses dérivés constituent les sources de revenus des familles.
De telles contre-performances sont imputables à des contraintes de diverses natures comme:
- L’insuffisance et la mauvaise répartition géographique des pluies. Cette année, l’alternance de périodes de sécheresse et de pluies diluviennes qui ont tout inondé, n’ont rien préparé de bon et les récoltes 2019 seront mauvaises.
- Le faible niveau d’équipements techniques.
- L’insuffisance d’innovations techniques.
Contrairement à cette campagne agricole que nous avons eu l’installation tardive des pluies et des périodes de sécheresse au moment de la montaison des céréales et aussi la continuité des pluies jusqu’au 28 octobre d’où la destruction des céréales dans les champs.
Il faut noter que au Centre Nord du Burkina Faso précisément dans la province du Bam( Kongoussi) il y a plus de 75% de perte du haricot des coopératives de femme que j’encadre au nom de la section agricole de ZOODO France au Burkina Faso, et 60% de pertes de sésame. Mais l’insécurité du terrorisme cause d’énormes problèmes, car les populations ont fuit les campagnes pour la ville avec peu de récoltes qu’ils avaient pu récolter comme le haricot et le maïs d’où la souffrance des différentes coopératives.
Le vrai problème est le manque de nourriture pour les coopératives des femmes et le manque de moyens financiers pour leur encadrement voir ci-dessous quelques photos des différentes sociétés coopératives.
Il faut noter que j’encadre 18 coopératives :
- Dix sociétés coopératives de production de niébé ( haricots).
- Trois sociétés coopératives de production du sésame.
- Une société coopérative de production du soumbala.
- Une société coopérative de production de jus naturels
- Une association de tisserandes de pagnes Faso Danfani.
- Une association de production de beurre de karité.
- Une association des veuves dédiée à la production de la culture maraîchère.
Les femmes des coopératives vous remercient pour votre soutien Papy Jean-Marc ! Merci aux adhérents de Zoodo France !
Amitiés à tous.
Emmanuel Kiendrébéogo
Bonjour Anne Marie et Mr Bruel, je vais bien et vous? Je suis bien de retour au Faso après avoir sillonné des pays de choix, vraiment des expériences enrichissantes de plus. En rentrant à Bobo, j’ai pu faire un tour chez Madame Elisabeth au centre du secteur 25 pour m’enquérir de la bonne santé des membres de Yeleen Sira.
Dieu merci le regroupement des femmes se porte toujours à merveille, ainsi que la poursuite de leur activité de savonnerie. Notez que la période est spéciale, saison pluvieuse oblige, elles ont pu trouver des permanences pour la poursuite des activités.
La bonne moitié des autres femmes sont aux champs pour les travaux champêtres, mais comme elles ont mis leur propre organisation en place chacune revient chercher sa part de produit pour continuer à exercer leur activités lucratives, en attendant leurs tour de permanence. En assistant à leurs réunions, le regroupement de 24 femmes de Zoodo veulent mettre la barre plus haute.
En effet en plus de l’alphabétisation des femmes et de la savonnerie, elles veulent se lancer dans la production de denrées rares et très nutritives la production du beurre de karité, pour pouvoir contrer la hausse des prix du beurre de karité pour pouvoir continuer production de la savonnerie en améliorant les bénéfices. Elles pensent étendre leurs activités à la production du Soumbala qui est très prisé au Burkina et ailleurs. En tout cas que de belles perspectives pour ses femmes dont grâce à Zoodo et ses membres ces femmes entrent sur «la voie de la Lumière».
Merci Casimir pour ces nouvelles envoyées en direct. Profite de ta présence dans le centre pour transmettre nos amitiés et nos remerciements à Elisabeth et nos encouragements aux élèves.
Nous apprécions ta fidélité à nos côtés, ton intérêt jamais démenti pour l’alphabétisation des femmes et ta solidarité envers les apprenantes accueillies dans les centres gérés par Zoodo.
Nous t’embrassons.
Anne-Marie et Jean-Marc
Tags: Savonnerie femmes centre de l'association Zoodo à Bobo Dioulasso