L’artisanat contribue au développement économique du Burkina Faso de plusieurs manières :

  • Il aide les villageois et les paysans à acquérir des revenus monétaires en saison sèche.
  • Il contribue à résorber le chîomage par les emplois qu’il crée
  • Il participe pour 15% au Produit National Brut contre 7 % pour l’industrie
  • Le Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO) permet aux artisans de faire connaître leurs produits et de rencontrer d’autres professionnels de l’artisanat. Il attire tous les deux ans beaucoup d’étrangers qui lors de leur séjour au Burkina font fonctionner les hôtels, les restaurants, les taxis etc….

Les produits artisanaux :

  • La menuiserie et la sculpture du bois. Les Burkinabès sont des sculpteurs réputés. Les techniques ancestrales se transmettent au sein des familles des villages de brousse, toujours en recherche de compléments de ressources, pour nourrir leurs nombreuses parentées.
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  • La ferronnerie d’art. Les ferronniers mossi jouissent dans les villages d’un certain prestige car l’ancêtre des Mossé KIizzy Kinté était maréchal ferrant, ferronnier.
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  • La poterie est l’activité artisanale la plus répandue dans le pays et le domaine réservé des femmes (dans le village, la potière est souvent l’épouse du forgeron, qui travaille lui aussi avec le feu).
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    • Maroquinerie

    Grand pays d’élevage, le Burkina Faso utilise depuis toujours les peaux des bovins et des moutons pour le cuir. Celui-ci sert aussi bien à fabriquer des sacs et besaces de différentes tailles, que des sandales ou des parements pour des paniers.

    Particulièrement doués, les nomades peul et touareg du nord du Burkina Faso tressent des bandes de cuir polychromes pour en décorer des portefeuilles, des sacs et des chapeaux. Ils sont devenus experts dans la technique du cuir « repoussé » qui permet, entre autre, d’habiller coffres et coffrets de toutes tailles et de toutes formes.

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    • La vannerie à l’aide de la paille, des fibres du rônier ou de raphia, les tiges sèches de mil fournit des corbeilles, des cordes, des nattes, des chapeaux etc….
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    • Le tissage file et tisse le coton du Burkina : le Faso Dan Fani, pagne tissé est connu de toute l’Afrique de l’Ouest. Le tissage traditionnel sur un minuscule métier, ne pouvant fabriquer qu’une bande d’étoffe étroite, est toujours pratiqué. Mais avec cet outil rudimentaire, le tisserand burkinabè est capable de réaliser des merveilles. Notamment de splendides couvertures polychromes aux motifs géométriques, sans oublier les magnifiques tenues traditionnelles encore portées aujourd’hui, aussi bien à la campagne qu’à la ville où son port a une forte connotation identitaire.

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      • La peinture sur tissus avec : les bogolans tissus traditionnels entièrement tissés à la main et teintés à l’aide de matières végétales et d’argile.

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      La technique du batik consiste à protéger chaque couleur avec de la cire avant chaque bain de teinture l’opération est renouvelée autant de fois  que  de couleur souhaitée.

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        • Les calebasses, ou fruit du calebassier appartiennent à la même famille que les citrouilles. De formes variées, elles sont utilisées dans la vie quotidienne pour la fabrication d’objets divers : récipients, bol à boissons, jouets, caisse de résonance pour certains instruments de musique ….Certaines sont décorées soit par incision au couteau soit par la technique de la pyrogravure qui consiste à inciser la paroi du fruit avec une fine lame rougie au feu et passée ensuite au charbon de bois.
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        • La technique de la cire perdue est utilisée par les bronziers qui façonnent des statues en bronze. Les maîtres bronziers ouagalais, ici notre ami et fournisseur Yacouba Zoundi, ont une réputation internationale.
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        Chaque année l’association laisse environ 5000 € à divers artisans Burkinabè. Zôodo fait mieux que du commerce équitable puisque l’argent récolté sur les marchés et festivals en France revient au Burkina sous la forme d’aide au développement…

        2 commentaires sur L’ARTISANAT : UN COMPLÉMENT DE REVENUS NON NÉGLIGEABLE

        1. Thomas dit :

          Ne pas confondre commerce équitable et bénévolat.
          Un commerçant a besoin de manger comme les artisans burkinabés.

          • Zoodo dit :

            Vous pourriez prendre le temps de vous pencher sur la condition des Burkinabè…. A des années lumière du contexte européen. Les quelques artisans qui avaient accès aux marchés et festivals français, n’ont plus de visas depuis au moins 4 ans. Ils sont bien contents que les petites associations comme la nôtre viennent leur acheter leur artisanat et le revendent. Les femmes Burkinabès ne portent que des « chinoiseries » à 50 ct ou 1 € comme ils disent ! Du plastique et de la verroterie plutôt que du bronze…. Les seules femmes qui portent les produits d’artisanat sont des expats et des humanitaires. C’est juste triste !

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