« Ce courrier que le facteur m’apporte à des milliers de kilomètres mérite d’être partagé sur le blog de Zóodo. La surprise est une lettre de Cécile, cette jeune élève de l’école de Pouiwindin que je parraine depuis trois années. « Bonjour chère marraine, comment allez vous ? »… » Un bonjour qui me transporte dans un pays que je chéris et qui me replonge il y a deux ans. C’est peu… mais déjà tellement long.
Une feuille blanche, quelques lignes tirées à la règle, des majuscules après chaque point… On ressent beaucoup de sérieux et la volonté de bien faire. Aussi, lorsque Cécile m’écrit qu’elle est contente d’avoir la moyenne, je ne suis pas étonnée et je ne peux que partager sa satisfaction.
Quelques dessins ornent le bas de la page, une case, un mortier, un plat de riz, un pilon, toutes ces illustrations qui dévoilent son environnement et son quotidien. C’est touchant ! L’objectif est atteint, je revois très bien son village. Après ces quelques lignes remplies de réalisme et de sensibilité, je suis d’autant plus heureuse de soutenir la scolarité de cette jeune fille. Bien sûr, rien n’est encore gagné pour elle. Mais si seulement cet apprentissage pouvait lui permettre adulte de travailler, d’être respectable et respectée…
Moi marraine, je suis ravie et attendrie d’entretenir une correspondance avec Cécile, mais il faut aussi rendre hommage au travail de Mesdames Rasmata BADINI, Directrice de l’école Pouiwindin et de Mireille Gilles-Farges (responsable des parrainages ) qui organisent pour nous ces échanges de courrier.
A vous parrains-marraines qui, comme moi, êtes sensibles au soutien apporté par Zóodo à ces enfants issus de familles défavorisées, témoignez sur notre blog et faite part autour de vous du bonheur réciproque que peut engendrer le parrainage. Quelques mots, quelques échanges et alors commence la magie du parrainage… »
C’est genre de parrainage est à salué, que Dieu vous bénis dans cette lancé