Nous sommes arrivés à Bobo Diuolasso le 25 janvier et ce que nous avons constaté nous a convaincus : le centre avance à son rythme et remplit ses missions.
Quel bonheur de se retrouver là, à l’ombre du manguier, avec tous nos amis du sud-ouest, qui rime au Burkina Faso aussi, avec bonne humeur !
La bonne marche du centre dépend de Jérôme Mayabouti, animateur, et de Elisabeth Sawadogo, enseignante en langue dioula.
Il y a aussi Agnès Mayabouti qui effectue son travail de secrétaire, gère la vie quotidienne du centre et s »occupe du gîte et de ses hôtes.
Le gardien, Ibrahim Ouâba, veille sur la maison et ses visiteurs.
Actuellement le gîte est loué à Adeline, étudiante française, en mission dans un orphelinat de la ville pour une durée de 6 mois.
Henri Bosco Bayo est conseiller du centre et burkinatologue dans la vie.
Le centre s’anime dès qu’elles sont là : les femmes bobos sont expensives, elles aiment la plaisanterie et s’expriment librement.
Les 40 élèves sont réparties en 2 groupes A et B qui suivent leurs cours du lundi au vendredi de 15 à 16 h et de 16 h à 17 h. Madame Sawadogo considère que les conditions d’apprentissage sont optimales en groupes de 20 élèves maximum. : apprendre à l’âge adulte est singulièrement difficile.
Dans 6 mois les élèves passeront leur premier examen. Madame Sawadogo recherche l’efficacité dans son travail. Elle garantit des résultats honorables. Pour cela, elle ne ménage ni ses efforts, ni son temps !